- retrouver le blason de sa ville d’origine,
- vérifier les origines nobles d’une branche familiale ou débusquer les usurpateurs de noblesse parmi les familles à particule (un indice : les nobles s’identifient par leur titre et non comme « nobles »
- ou encore découvrir le blason d’un ancêtre roturier (les « armes de vilains ») qui représente souvent son nom ou son état (on parle alors d’ « armes parlantes »).
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L’Annuaire de la Noblesse de France et des maisons souveraines d’Europe de Borel d’Hauterive constitue un autre ensemble exceptionnel :
publié chaque année, quasiment sans interruption de 1841 à 1936 (seule la 1e Guerre Mondiale aura perturbé sa parution), les 83 volumes de l’Annuaire font notamment état des « nouvelles » familles éminentes apparues aux 1er et 2nd Empire et sous la Restauration, qui attachaient une grande importance à figurer dans ce recueil.
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Dictionnaire de la Noblesse de France
par Borrel d’Hauterive sur Ancestry.fr |
D’autres documents imposants s’offrent à la recherche, comme les 20 volumes du Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle de Chaix d’Est-Ange, les 22 volumes du Nobiliaire universel de France de Saint-Allais, les 19 volumes du Catalogue des gentilshommes qui ont pris part ou envoyé leur procuration aux assemblées de la noblesse pour l’élection des députés aux États généraux de 1789 (à recouper, sans jeu de mot, avec la Collection des guillotinés de la Terreur ou avec les collection des Émigrés en Amérique...). La Collection comprend encore plusieurs ouvrages à l’intérêt plus anecdotique mais passionnants pour prendre le pouls des « people » d’une époque, comme les Figures contemporaines de Mariani, illustré d’une galerie de 75 gravures de belle facture présentant les portraits des personnalités en vue au XIXe siècle, ou le Dictionnaire historique ou Histoire abrégée des hommes qui se sont fait un nom par le génie, les talens, les vertus, les erreurs, depuis le commencement du monde jusqu’à nos jours où les figures antiques (Brutus, Néron) côtoient les personnages de la haute noblesse et de la petite bourgeoisie locale du 17ème siècle. Enfin, des documents savants comme la Biographie universelle, ou Dictionnaire historique contenant la nécrologie des hommes célèbres de tous les pays dont les 6 volumes constituent une source précieuse pour les recherches généalogiques en France.

Étymologie : honneur aux Hubner, Lamire, Martel, Muhl et Perruque
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Origine de votre nom

Pierre-Gabriel Gonzales, journaliste, spécialiste reconnu de l’étymologie patronymique française et auteur de plusieurs ouvrages de référence en la matière, révèle chaque mois à nos abonnés l’origine et la signification de cinq noms de famille.
Vous souhaitez vous aussi connaître l’origine et l’étymologie de votre nom ? N’hésitez pas à nous proposer une recherche, en envoyant votre requête à originenoms@ancestry.fr |
Ce mois-ci, Pierre-Gabriel Gonzales nous révèle les secrets de patronymes très rares (moins de dix foyers en France) ou très courants (au 245e rang des noms les plus portés) :
Hubner
Une forme alsacienne du nom de baptême popularisé par le patron des chasseurs, saint Hubert (VIIe siècle) semble à l’origine de ce patronyme. Étymologie : d’après le nom de baptême Hubert, lui-même issu de la vieille forme germanique Hug-bert (composée des racines hûg, “intelligence” et berht, “brillant”), portée à l’origine par un chef de guerre des Goths. Ce nom est devenu populaire grâce au culte de saint Hubert, surnommé l’Apôtre des Ardennes (début du VIIIe siècle) : évêque de Maastricht en Belgique. La tradition chrétienne rapporte que né dans une famille noble et païenne, il s’est converti après avoir croisé un cerf portant une croix entre ses bois. A la suite de cette légende, saint Hubert est devenu tout naturellement le patron des chasseurs. Attention : dans l’Est de la France, le patronyme Hubner serait aussi à rapprocher de surnoms de paysans qui possédaient une charrue (hubarius en latin médiéval). Fréquence et localisation : avec cent vingt foyers en France (dont quinze en Alsace, dix en Lorraine, quinze en Ile-de-France, etc.), ce nom de famille serait monophylétique*, c’est-à-dire venu d’un ancêtre commun. Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille issu d’un seul individu, à souche unique. Les porteurs de ce patronyme ont donc toutes les chances d’être "cousins", d’avoir un ancêtre commun dans la ligne agnatique, c’est-à-dire dans celle du nom transmis par les pères.
En savoir plus sur les Hubner >
Lemire
Patronyme assez fréquent porté par huit cents foyers en France (dont vingt-cinq Le Mire - Ain, Doubs -), cent soixante-dix en Haute-Normandie, cent cinquante en région Nord-Pas-de-Calais, cent quarante-cinq en Ile-de-France, etc. A son origine, un ancien surnom de médecin, de chirurgien, du vieux français mire, comme dans :
«Por soygner li chevallier blessé
Le roi a fait ses meillor mires mander...» (XVe siècle).
Au XVIIe siècle, on écrivait encore :
«Un vieux myre de mes amis sachant le déplaisir que j’avois de la perte de Calidon, me vint trouver, pour avec ses sages paroles me consoler en cette cuisante affection...» (d’Urfé, Astrée, 1637). Nota : l’ancien français mir désignait aussi une sorte de poterie et une défense de sanglier, cependant aucun ancien surnom n’est attesté dans ce sens. Cette forme patronymique doit être considérée comme polyphylétique. Elle s’est développée au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de cinq cents foyers en France de nos jours. Formes patronymiques proches : Lemir, dix foyers en France, présent dans la Somme ; Lemirre, vingt-cinq foyers en France, Nord-Pas-de-Calais, etc.
En savoir plus sur les Lemire >
Martel
Un ancien surnom de maréchal-ferrand ou d’homme d’armes devenu héréditaire à partir de la fin du XIIIe siècle explique l’origine de ce nom de famille : du vieux français martel, «marteau», celui du forgeron, mais aussi «marteau d’armes» à bec pointu, employé dans les combats au Moyen âge. Notons un sens particulier de l’ancien français martel, celui de “marteau servant à marquer les arbres”, d’où probablement quelques rares surnoms de forestiers, comme dans :
«Pour ce qu’il faisoit plus de ventes ordinaires et extraordinaires que les forests ne doivent... ordonné est que chascun marché se délivre par un seul martel propre... (XVIe siècle).
Signalons de très nombreux noms de lieux-dits, simples «Martel», Le Martel», «Les Martels» ou composés «Prés-Martel», «Bois-Martel», «Champ-Martel»... - environ deux cents en France - avec une forte présence dans les départements situés au sud de la Loire. Dans la plupart des cas, ils signalent la présence ancienne de familles Martel en ces lieux. Fréquence et localisation : Martel, avec quatre mille cinq cents foyers, soit environ douze mille personnes, occupe le 245e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très bien implanté dans le Nord et en Picardie, mais il compte des représentants dans toutes les anciennes provinces. Il doit bien entendu être considéré comme polyphylétique. Il s’est développé au travers des siècles à partir de multiples souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de cinq cents foyers en France de nos jours.
En savoir plus sur les Martel >
Muhl
Le surnom d’un meunier explique l’origine de ce nom de famille, de l’ancien alsacien et allemand mühle, «moulin», issu du latin mola, «moulin». A rapprocher du vieux français «molin», de “meusnier” et de l’occitan “mosnier” : “meunier” comme dans : “Quiconques veut estre meusnier a grant Pont a Paris, estre le puet se il a moulin qui siens soit afermé...”
La main lourde... les pauvres et paisibles paysans d’autrefois, toutes anciennes provinces ou pays confondus, craignaient le prélèvement d’office en nature exercé par les meuniers (par exemple entre dix et vingt pour cent pour le droit de mouture !). La malice populaire nous a laissé ce dicton : “II n’y a rien de plus hardi qu’une chemise de meunier”, sous-entendu “parce qu’elle prend chaque matin un coquin au collet» (quand le meunier enfile son vêtement par la tête...) Un texte ancien rapporte qu’il ne faut pas pourtant en faire une généralité : “... meusniers sont gens peu ordinaires, ils tiennent molins a ferme et se enrichyssent comme chapons en graisse. Celui de Montjoie tient son bief a distance du bourg. Il est fier de son estat mais se garde d’avoir la maing trop lourde quand il prend sa part dans les sacs de mouture. C’est un fort honnête homme quy n’abuse pas de son privilège comme le font trop sovent certayns meusniers...»
Fréquence et localisation : le patronyme Muhl est porté de nos jours par cent dix foyers en France dont soixante-dix en Alsace, dix en Lorraine, etc. Selon toute apparence, ce nom de famille serait monophylétique*, c’est-à-dire venu d’un ancêtre commun. Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille issu d’un seul individu, à souche unique. Les porteurs de ce patronyme ont donc toutes les chances d’être "cousins", d’avoir un ancêtre commun dans la ligne agnatique, c’est-à-dire dans celle du nom transmis par les pères.
En savoir plus sur les Muhl >
Perruque
Ce patronyme très rare en France, moins de dix foyers pourrait trouver son origine dans deux explications très différentes :
- un nom de lieu-dit "anciennement caractérisé par la présence de pierres", du vieux français perrucat, "terrain pierreux", à rapprocher d’une trentaine de hameaux "La Perruque" dont la plupart sont partagés entre Normandie et Rhône-Alpes.
un ancien surnom évoquant une particularité physique, de l’ancien français perruque, "chevelure longue, naturelle ou non", comme dans :
"Que diriez vous de noz mignons
Qui ont une perrucque brune,
Et broyent pelleures d’oignons,
Et font une saulce commune
Pour la jaunir... (XVIe siècle).
Autres formes patronymiques : Laperruque, porté par quarante foyers en France (dont dix en Basse-Normandie, dix en Ile-de-France, etc.) se montre présent sur la commune de Castilly dans le Calvados à la fin du XIXe siècle ; De Laperruque et La Perruquière, "l’ancien domaine d’un dénommé La Perruque", portés par moins de dix foyers en France. Selon toute apparence, ce nom de famille serait monophylétique*, c’est-à-dire venu d’un ancêtre commun. Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille issu d’un seul individu, à souche unique. Les porteurs de ce patronyme ont donc toutes les chances d’être "cousins", d’avoir un ancêtre commun dans la ligne agnatique, c’est-à-dire dans celle du nom transmis par les pères.
En savoir plus sur les Perruque >
* du grec "mono", "seul" et de "phylum", "race", "tribu".
** du grec "poly", "plusieurs" et de "phylum", "race", "tribu".

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