
Pratique : comment effectuer une recherche dans le catalogue des collections
Comment tirer le meilleur parti de la richesse de nos collections pour vos propres recherches ? En utilisant judicieusement les ressources de l’outil de recherche de votre site Ancestry.fr ! Démonstration :
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dans la barre de navigation en haut de la fenêtre, passez votre curseur sur « rechercher » et sélectionnez « catalogue des collections »

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Dans la nouvelle fenêtre qui s’affiche, dans la colonne de gauche, utilisez l’outil « filtrez les titres » en cliquant sur « uniquement les documents français ».

Vous pouvez maintenant naviguer dans les principales catégories. Au nombre de douze, voici les quatre principales :
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Recensement et listes d’électeurs vous propose par exemple les Listes électorales de Paris et de ses environs : ou le Recensement de Cancale et d’Hirel récemment mis en ligne sur Ancestry.fr.
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Naissance, mariages et décès regroupe la plupart des collections locales (Paris, Marne, Allier, Haute-Bretagne...) que vous pouvez trier selon vos besoins par popularité, par titre, par date d’ajout en ligne ou par nombre de documents ;
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Histoires, souvenirs et récits regroupe tous les ouvrages généalogiques (armoriaux, nobiliaires, etc.) numérisés par la Bibliothèque nationale de France et mis à votre disposition au titre du partenariat conclut par Ancestry avec cette institution.
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Références, dictionnaires et almanachs recèle notamment une série de différents « Inventaires sommaires des archives » numérisés par la BnF, classées par nom de département, une ressource très utile pour effectuer des recherches anciennes
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Selon les collections, vous avez accès soit à une recherche par mot clé seuls (ouvrages numérisés de la BnF), par index (relevés généalogiques des associations de généalogie partenaires d’Ancestry) ou par index et image (comme l’Armorial général de France).
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Les chroniques patronymiques de Pierre-Gabriel Gonzales : Perier, Rey, Christin, Vidaluc, et Quillet
ORIGINE DE VOTRE NOM Pierre-Gabriel Gonzales, journaliste, spécialiste reconnu de l’étymologie patronymique française et auteur de plusieurs ouvrages de référence en la matière, révèle chaque mois à nos abonnés l’origine et la signification de cinq noms de famille. Vous souhaitez vous aussi connaître l’origine et l’étymologie de votre nom ? N’hésitez pas à nous proposer une recherche, en envoyant votre requête à originenoms@ancestry.fr
PERIER
Des noms de lieux-dits caractérisés par des accumulations minérales expliquent l’origine de ce nom de famille. Leurs premiers habitants ont été surnommés - Perier - du Perier - Duperier - avant que ces surnoms ne deviennent héréditaires à partir de la fin XIIIe siècle. De l’ancien français perrier, perrière, «carrière de pierre», comme dans : «En la grant montagne sont les perrières ou l’on prent le marbre...» (XVIe siècle). A rapprocher d’une bonne centaine de noms de lieux-dits «Périer», «le Périer» et sous des formes composées «Pra-Périer», «Clos-du-Périer», «Val-de-Périer», pratiquement tous situés dans le sud de la France. Autre possibilité, un rare surnom évoquant l’ancien français perrier, "carrier", "tailleur de pierre", voire "graveur sur pierres fines", "lapidaire", "marchands de pierreries, vraies ou fausses", comme dans : "Les perriers, orfevres et borgeois de la dicte ville..." (XIIIe siècle). Fréquence et localisation : les deux variantes, Perier, 915 foyers et Périer, 615 foyers soit au total 1530 foyers en France, se montrent fréquentes en Aquitaine, et plus généralement dans le sud de la France, en Ile-de-France, en Normandie, etc. L’histoire : Claude Périer (1742-1801), industriel et financier français né à Grenoble. A son actif, l’accueil les Etats Généraux du Dauphiné en son château de Vizille, le 21 juillet 1788, et la rédaction des statuts de la Banque de France en 1800. Selon toute apparence, le patronyme Périer, Perier doit être considéré comme polyphylétique*. Il s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 500 foyers en France de nos jours.
Pour mémoire : Perrier, 7 470 foyers en France, très fréquent en Rhône-Alpes, Ile-de-France, etc.
* du grec poly, "plusieurs" et de phylum, "race", "tribu".
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REY
"Roi d’un jour, roi pour toujours", ce proverbe pourrait bien trouver son entière justification dans le domaine si étendu des noms de famille. Pour en expliquer l’origine, remontons au Moyen âge : dans de nombreux villages, on organisait chaque année un concours de tir à l’arc. Le vainqueur de ce concours recevait le titre de “roi (des archers)” et pouvait le porter pendant un an. C’était le plus souvent un ancien homme d’armes revenu au pays car les paysans n’avaient pas le droit de posséder un arc pour chasser. Rappelons au passage l’origine du nom commun roy, il vient du latin rex, “celui qui trace la voie à suivre...” Le patronyme Rey représente une forme occitane et catalane de même origine. Il est porté par 10 800 foyers dont 2 900 en Rhône-Alpes, 1 500 en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, 1 300 en Midi-Pyrénées, 800 en Languedoc, 800 en Aquitaine, 1 500 en Ile-de-France, etc. En Alsace, le patronyme Rey serait plutôt à considérer comme une forme du vieux nom germanique ragin, «conseil». Cette explication concerne en particulier les 200 foyers qui portent ce nom de nos jours dans cette ancienne province. Les Rey de France ont bel et bien des "cousins" sur tout le vieux Continent : ils s’appellent König, Koenig en Allemagne, de Conninck, Konninckx en Belgique flamande et aux Pays-Bas, King, King’s en Angleterre, Rey, Reyes en Espagne, Ré, Del Ré en Italie, Kiràly en Hongrie, Kraljic en Serbie, Kràlicëk en République Tchèque, Korolev en Russie, Korolenko en Ukraine, etc. Selon toute apparence, le patronyme Rey serait polyphylétique* : il s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 500 foyers en France de nos jours.
* du grec poly, "plusieurs" et de phylum, "race", "tribu".
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CHRISTIN
Une forme du nom de baptême Chrétien, très populaire au Moyen Âge explique l’origine de ce patronyme, du grec krystos, «oint» qui a donné le latin cristianus. Aux premiers siècles de notre ère, ce nom permettait de distinguer celui qui avait été baptisé dans la religion du Christ, par opposition au païen, au paysan, le christianisme étant beaucoup plus répandu dans les villes que dans les campagnes... C’est devenu ensuite un nom de baptême, mais il a servi également de surnom à un homme malingre, chétif dans le Sud-Ouest. Dans les Alpes, la question est posée : ne serait-il pas tout simplement - dans certains cas - une version «francisée» du nom italien Cristiani, de même origine. Le patronyme Christin est porté de nos jours par 730 foyers en France dont 360 en Rhône-Alpes notamment en Savoie, 70 en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, 70 en Ile-de-France, etc. Attention : le sens de “c(h)rétin” pour “simple d’esprit béni de Dieu” semble beaucoup trop récent (milieu du XVIIIe siècle) pour avoir donné naissance à des noms de famille. Selon toute apparence, le patronyme Christin doit être considéré comme polyphylétique*. Il s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes, comme c’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 500 foyers en France de nos jours. Pour mémoire : Chrétien, avec 3 400 foyers, soit environ 9 000 personnes, ce patronyme occupe le 379e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le situe au dessus d’une ligne Nantes-Belfort.
* du grec poly, "plusieurs" et de phylum, "race", "tribu".
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VIDALUC
Ce patronyme représente une forme de l’ancien nom de baptême Vidal, popularisé par le culte de saint Vital (du latin vitalis, «qui concerne la vie éternelle»). A rapprocher, par exemple, du nom du lieu-dit «Vidalos» dans les Hautes-Pyrénées, d’après le nom de son fondateur un romain nommé Vitalis... Saint Vital, martyr au 1er siècle : sa vie, tout comme celle de sa femme sainte Valérie, reste mal connue. Leur culte commun s’est développé en Italie au VIe siècle à partir de la cité de Ravenne où une basilique leur est consacrée. Tout naturellement, ces deux saints protègent les femmes enceintes, les jeunes accouchées et les enfants. Fréquence et localisation : le patronyme Vidaluc est porté de nos jours par 15 foyers en France, notamment en région Midi-Pyrénées. Il doit être considéré comme monophylétique* c’est-à-dire venu d’un ancêtre commun. Cette notion s’applique en généalogie à un nom de famille issu d’un seul individu, à souche unique. Les porteurs de ce patronyme ont donc toutes les chances d’être "cousins", d’avoir un ancêtre commun dans la ligne agnatique, c’est-à-dire dans celle du nom transmis par les pères. Pour mémoire : Vidal, 13 545 foyers en France très fréquent en Auvergne et dans tout le Sud-Ouest où il est souvent représenté par des familles d’origine catalane. Noms de lieux-dits aux formes proches devenus noms de famille : Vidalenc, 215 foyers en France, Rhône-Alpes, Auvergne ; Vidalin, 50 foyers en France, Auvergne, etc. A rapprocher de «Vidalenche», «La Vidalenche» («hameaux anciennement occupés par des familles Vidal») qui se retrouvent en Auvergne, notamment en Haute-Loire.
* étymologie de monophylétique : du grec mono, "seul" et de phylum, "race", "tribu". En savoir plus sur les Vidaluc avec Ancestry »
QUILLET
Ancien surnom de l’homme qui affectionnait particulièrement le jeu, de l’ancien français quille, probablement issu de l’allemand kegel, objet allongé de forme conique. Le jeu de quilles resta très populaire pendant tout le haut Moyen âge dans le nord de la France, ce qui explique en partie la fréquence des familles Quillet d’aujourd’hui. Les 1 600 foyers qui portent ce nom de famille sont installés pour la plupart dans le Nord (60 foyers), en Picardie (140 foyers), en Normandie (100 foyers), en Ile-de-France (170 foyers), etc. Le jeu de quilles était composé de neuf morceaux de bois long et rond effilés par le haut, plantés debout par leur grosse extrémité et qu’on devait abattre avec une boule. En général, les quilles étaient fabriquées par les tabletiers, comme dans : «on trouvait chez eux des dés à jouer et des cornets, damiers et des échiquiers, des quilles, des billes de billard, des dominos, des bilboquets...» (XIVe siècle).
Nota : les «Quillet» de Poitou-Charentes et plus généralement de l’Ouest de la France, pourraient trouver une autre origine à leur nom, celle d’un ancien surnom d’homme «menu», «fluet», «mince», sans doute par évocation de la forme ou de la fragilité des quilles. Voir aussi l’ancien français quillet pour «gentil», «aimable», «agréable», comme dans : «je savois un lieu quillet pour le refuge des damoiseaux... (XVe siècle). Selon toute apparence, le patronyme Quillet doit être considéré comme polyphylétique*. Il s’est développé au travers des siècles à partir de plusieurs souches distinctes. C’est le cas de la majeure partie des patronymes qui comptent plus de 500 foyers en France de nos jours.
* du grec poly, "plusieurs" et de phylum, "race", "tribu".
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Nous vous souhaitons de fructueuses découvertes généalogiques.
Cordialement,
L’équipe Ancestry.fr
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