Robert
La vieille forme germanique Hrod-berht (composée des racines hrod, illustre et berht, célèbre), d'abord surnom d'un chef de guerre des Goths, fut certainement à l'origine de ce nom de famille. A noter que tous les Robert qui sont nos contemporains n'ont pas obligatoirement des " barbares " parmi leurs ancêtres. Si cette forme est parvenue jusqu'à nous, c'est en grande partie grâce aux populations gallo-romaines qui l'adoptèrent comme nom de baptême à partir du Ve siècle. Saint Robert (XIe siècle) : après ses études chez les ecclésiastiques de Saint-Julien de Brioude, il devint chanoine de cette église et prêtre. Plus tard, il se retira avec deux compagnons à cinq lieues de la ville et y construisit des cellules avec de simples branchages. La réputation des solitaires s'étant répandue, il leur vint de nombreux disciples à qui Robert fit suivre la régle de vie monastique de Saint Benoît. Ainsi fut fondée, au début du XIe siècle, l'abbaye de la Chaise-Dieu (Casa-Dei, " la maison de Dieu "). Seize saints et bienheureux portent le nom de Robert, parmi eux saint Robert, fondateur de l'abbaye de Cîteaux au XIe siècle. Fréquence et localisation. Robert : avec 24.678 foyers abonnés au téléphone (dont 1.021 à Paris), soit environ 66.800 personnes, ce patronyme occupe le 9e rang des noms les plus fréquents en France. Sa répartition géographique le montre très présent dans le Nord, en Picardie et en Normandie.
© 2009 Pierre-Gabriel Gonzalez
INSEE – Fichier des noms, édition 2008. Données nationales contenant les noms de famille de tous les enfants nés en France entre 1891 et 2000. Les conditions d’anonymisation de cette base de données par l’INSEE ne permettent pas de faire apparaître les patronymes rares (moins de 30 occurrences par département sur la période 1891 à 2000).
